lundi 2 septembre 2013

l'hormone du bonheur ? c'est quoi !!!

   
          Les sensations de joie ou de chagrin, que nous éprouvons, sont intimement liées à l’action de certaines hormones. Elles sont également gouvernées en bonne partie par une détermination génétique. Mais elles sont aussi, et fort heureusement, le produit de nos interactions constantes avec l’environnement. 
Le gaba, est le principal neurotransmetteur inhibiteur. L’Acétyl choline est le principal neurotransmetteur stimulateur. « Le bonheur », ou du moins la joie, correspondent sur le plan chimique, à l’action de la sérotonine par exemple. 

La sérotonine est un neurotransmetteur identifié parmi plusieurs milliers, encore inconnus, et dont on a pu étudier les effets corporels et cognitifs. La sérotonine agit de façon complexe, elle a une action inhibitrice, c'est-à-dire qui participe au déclenchement du sommeil et à la thermorégulation, d’où cette sensation de paix intérieure et d’apaisement. Elle favorise une représentation positive du monde et des choses. La dopamine, elle, agit comme un stimulateur, on est agité, euphorique. C’est aussi une forme de « bonheur ». 
Le fait est que, nous sommes effectivement, inégaux devant le bonheur. La production de ces neurotransmetteurs obéit à un déterminant génétique. Mais fort heureusement aussi, le cerveau est un organe qui est perpétuellement en chantier. C’est ce qu’on appelle la plasticité cérébrale. Elle est maximale à deux phases clés, la petite enfance et l’adolescence. 
La plasticité cérébrale signifie que le cerveau change de configuration au fur et à mesure de notre histoire, de nos expériences et de notre vécu. Des circuits donnés de neurones, sont imprégnés, et renforcés, au fur et à mesure d’une expérience donnée, qui va  correspondre à un style cognitif, une façon de penser ou de voir les choses. Mais encore et c’est tout autant, si non plus important, cette expérience qui va façonner nos réseaux de neurones, est aussi liée un style affectif. La façon dont nous avons été plus au moins aimé, pendant l’enfance surtout, la façon dont nos proches, nos parents se sont aimés, ou mal aimés, etc. 
En somme, la plasticité cérébrale, c’est la bonne nouvelle qui veut dire que tout est possible, si on y croit, et si on s’y met. S’y mettre, c’est se donner les moyens pour changer quelque chose en nous-mêmes, car même si une détermination génétique est bien là, une modification de notre « matériel cognitif » est possible, grâce aux différentes expériences vécues, et à notre volonté d’aller dans un sens plutôt que dans un autre. 

Le circuit de neurones, ou le style affectif, dont on ne veut plus …Etre malheureux en amour par exemple, par ce que trop fusionnel, trop dépendant de l’être aimé, peut être littéralement effacé. Il peut dégénérer, s’il n’est plus utilisé. La plasticité cérébrale procède justement par auto-renforcement via l’usage. Autrement dit : Un circuit de neurones souvent activé, va être d’autant plus déterminant, que quand il est de moins en moins activé (ou utilisé). Il finit par dégénérer : Disparaître tout simplement.  
Alors, soyez heureux, ca ne dépend que de vous-même, renforcez en vous les expériences positives, et ne ruminez pas le passé, ou les mauvaises expériences. Ca passera et ca s’oubliera alors tout seul. 

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