La paralysie du sommeil est le terme employé à la fois pour décrire l'atonie musculaire normale qui apparaît naturellement lors du sommeil paradoxal mais aussi le trouble pendant lequel la conscience est maintenue alors que le corps se paralyse durant l'entrée dans le sommeil (Paralysie hypnagonique) ou lorsqu'il reste paralysé au réveil (Paralysie hypnopompique). Pour différencier la paralysie du sommeil normal et le trouble, on peut se référer au trouble du sommeil comme étant l'éveil pendant la paralysie du sommeil.
La paralysie du sommeil normale
La paralysie normale du sommeil est due à des mécanismes dans le tronc cérébral, en particulier les neurones réticulaires, vestibulaires, et oculomoteurs, qui empêchent les mouvements corporels, bloquent l'influx sensoriel et fournissent au prosencéphale l'activité interne qui caractérise l'activité cérébrale pendant le sommeil paradoxal.
En effet, pendant le sommeil paradoxal, phase pendant laquelle le cerveau est particulièrement actif, l'activité des muscles est bloquée, à part les muscles de la respiration et des yeux. Cela empêche que l'on vive physiquement les rêves, ce qui peut s'avérer dangereux pour soi ou les autres.
Comme les yeux ne sont pas paralysés par ce système, cette exception a été employée pour montrer que le rêve lucide était un phénomène objectivement vérifiable.
Éveil pendant la paralysie du sommeil
On pense qu'environ 25% des gens expérimenteront cet état au moins une fois dans leur vie.
Le Cauchemar, par Henry FuseliLe trouble connu sous le nom de « paralysie de sommeil » se produit quand la conscience est entre un état de sommeil paradoxal et un état d'éveil, mais où la paralysie musculaire est maintenue. Il peut se manifester aussi bien au moment de l'endormissement (état hypnagogique) que du réveil (état hypnopompique). La personne se croit réveillée, mais ne peut bouger. En outre, cet état est habituellement accompagné de certains genres d'hallucinations visuelles et sonores spécifiques, car la conscience est à mi-chemin de l'état onirique et la paralysie crée un état de tension/peur/panique. C'est une sorte de semi-éveil. La personne peut « voir » son environnement mais s'y mélangent les hallucinations oniriques (le rêve peut être défini comme une forme d'hallucination). Elle pourra donc avoir conscience que la porte de sa chambre est réellement ouverte, mais elle verra en même temps un tableau imaginaire à son mur.
La paralysie se produit toujours après un réveil du sommeil paradoxal, car les mécanismes d'inhibition des muscles ne sont pas levés au moment du réveil. Si l'on touche la personne ou l'appelle par son nom le blocage est levé immédiatement. Mais même sans intervention extérieure, l'attaque de paralysie de sommeil se dissipe après quelques minutes.
Causes possibles
On connaît peu de choses sur la physiologie du trouble de l'éveil pendant la paralysie du sommeil. Cependant, certains suggèrent que cela pourrait être lié à l'inhibition post-synaptique de moto-neurones dans la région pontique du cerveau. En particulier, de bas niveaux de mélatonine peuvent stopper le courant de dépolarisation des nerfs, ce qui empêche la stimulation des muscles.
Il y a également une corrélation positive significative entre ceux qui éprouvent fréquemment ce trouble et ceux qui souffrent de narcolepsie. Cependant, diverses études suggèrent que beaucoup — voire la plupart — des gens éprouvent la paralysie de sommeil au moins une ou deux fois dans leurs vies.
Il semble que divers facteurs augmentent la probabilité de paralysie et d'hallucinations :
- Dormir sur le dos ;
- Avoir des horaires de sommeil irréguliers, siestes ;
- Stress important ;
- Changement de style de vie ou d'environnement.
- Certains exhausteurs de gouts, contenant notamment du glutamate de sodium ;
- La lumière ambiante.
Il y a aussi certaines personnes qui tentent volontairement d'accéder à l'état de paralysie du sommeil, car cela peut être utilisé pour déclencher un rêve lucide.
Hallucinations connexes
Ces hallucinations varient généralement selon l'individu, mais certaines sont plus communes à l'expérience que d'autres :
La plus courante
- Peur
Très courant
- Sentir une « présence » (souvent maléfique)
- Pression/poids sur le corps (particulièrement la poitrine)
- Sentiment de danger/mort imminent
Assez courant
- Hallucinations auditives (souvent respirations, bruits de pas, voix indistinctes ou bruits de palpitation, grognements)
- Hallucinations visuelles telles que des personnes ou des ombres marchant autour de la pièce
Moins courant
- Sensation de flottement (parfois liée à des expériences de mort imminente)
- Hallucinations tactiles (telles qu'une main touchant ou saisissant)
- Hallucinations agréables (la présence a alors un caractère protecteur et rassurant)
Rares
- Sensation en chute
- Vibrations
- Interaction sexuelle
Solutions au trouble
On ne connaît pas de remèdes pour stopper le trouble mais en faisant disparaître la peur qui accompagne le phénomène, on fait aussi disparaître les expériences désagréables. En général, les épisodes de troubles se déroulent sur une période de temps limitée. Plus l'âge augmente et plus la probabilité de tels troubles diminue.
La meilleure chose à faire, quand le trouble survient, est de se calmer. Une autre technique pour stopper une paralysie du sommeil serait de concentrer son attention sur un point précis et de respirer calmement. Il devrait s'en suivre soit un réveil complet soit le début d'un rêve. Certaines personnes disent également que remuer les yeux d'avant en arrière peut aider. Certains prétendent pouvoir induire un rêve lucide ou une expérience hors du corps (aussi appelé voyage astral) à partir de cet état. !réf. nécessaire
Pour prévenir ces troubles, il faut que vous ayez une bonne hygiène de sommeil : couchez vous à des heures régulières. De même évitez de vous endormir sur le dos. Enfin, essayez de ne pas y penser : bien souvent, c'est parce qu'on y pense que l'on risque d'avoir une paralysie. N'hésitez pas à vous changer les idées en vous couchant, en lisant un livre par exemple. !
Ne pas confondre
avec le cauchemar. Le terme cauchemar est improprement passé dans le langage courant pour désigner le mauvais rêve. Certains l'utilisent encore en faisant référence à son étymologie (Cauquemar). C'est le cas de certains articles traitant de psychiatrie et surtout de psychanalyse. C'est le cas aussi dans l'art.
avec les terreurs nocturnes. La paralysie du sommeil génère des symptômes d'angoisse, de peurs, du même ordre que ceux des terreurs nocturnes (même sémiologie), mais il existe en plus des phénomènes hallucinatoires connexes non décrits dans les terreurs nocturnes (du fait de l'amnésie de ces dernières), ainsi que le souvenir de l'épisode de paralysie. L'angoisse est une conséquence de la paralysie du sommeil, alors que les terreurs nocturnes sont des équivalents nocturnes d'une attaque de panique.
La paralysie du sommeil normale
La paralysie normale du sommeil est due à des mécanismes dans le tronc cérébral, en particulier les neurones réticulaires, vestibulaires, et oculomoteurs, qui empêchent les mouvements corporels, bloquent l'influx sensoriel et fournissent au prosencéphale l'activité interne qui caractérise l'activité cérébrale pendant le sommeil paradoxal.
En effet, pendant le sommeil paradoxal, phase pendant laquelle le cerveau est particulièrement actif, l'activité des muscles est bloquée, à part les muscles de la respiration et des yeux. Cela empêche que l'on vive physiquement les rêves, ce qui peut s'avérer dangereux pour soi ou les autres.
Comme les yeux ne sont pas paralysés par ce système, cette exception a été employée pour montrer que le rêve lucide était un phénomène objectivement vérifiable.
Éveil pendant la paralysie du sommeil
On pense qu'environ 25% des gens expérimenteront cet état au moins une fois dans leur vie.
Le Cauchemar, par Henry FuseliLe trouble connu sous le nom de « paralysie de sommeil » se produit quand la conscience est entre un état de sommeil paradoxal et un état d'éveil, mais où la paralysie musculaire est maintenue. Il peut se manifester aussi bien au moment de l'endormissement (état hypnagogique) que du réveil (état hypnopompique). La personne se croit réveillée, mais ne peut bouger. En outre, cet état est habituellement accompagné de certains genres d'hallucinations visuelles et sonores spécifiques, car la conscience est à mi-chemin de l'état onirique et la paralysie crée un état de tension/peur/panique. C'est une sorte de semi-éveil. La personne peut « voir » son environnement mais s'y mélangent les hallucinations oniriques (le rêve peut être défini comme une forme d'hallucination). Elle pourra donc avoir conscience que la porte de sa chambre est réellement ouverte, mais elle verra en même temps un tableau imaginaire à son mur.
La paralysie se produit toujours après un réveil du sommeil paradoxal, car les mécanismes d'inhibition des muscles ne sont pas levés au moment du réveil. Si l'on touche la personne ou l'appelle par son nom le blocage est levé immédiatement. Mais même sans intervention extérieure, l'attaque de paralysie de sommeil se dissipe après quelques minutes.
Causes possibles
On connaît peu de choses sur la physiologie du trouble de l'éveil pendant la paralysie du sommeil. Cependant, certains suggèrent que cela pourrait être lié à l'inhibition post-synaptique de moto-neurones dans la région pontique du cerveau. En particulier, de bas niveaux de mélatonine peuvent stopper le courant de dépolarisation des nerfs, ce qui empêche la stimulation des muscles.
Il y a également une corrélation positive significative entre ceux qui éprouvent fréquemment ce trouble et ceux qui souffrent de narcolepsie. Cependant, diverses études suggèrent que beaucoup — voire la plupart — des gens éprouvent la paralysie de sommeil au moins une ou deux fois dans leurs vies.
Il semble que divers facteurs augmentent la probabilité de paralysie et d'hallucinations :
- Dormir sur le dos ;
- Avoir des horaires de sommeil irréguliers, siestes ;
- Stress important ;
- Changement de style de vie ou d'environnement.
- Certains exhausteurs de gouts, contenant notamment du glutamate de sodium ;
- La lumière ambiante.
Il y a aussi certaines personnes qui tentent volontairement d'accéder à l'état de paralysie du sommeil, car cela peut être utilisé pour déclencher un rêve lucide.
Hallucinations connexes
Ces hallucinations varient généralement selon l'individu, mais certaines sont plus communes à l'expérience que d'autres :
La plus courante
- Peur
Très courant
- Sentir une « présence » (souvent maléfique)
- Pression/poids sur le corps (particulièrement la poitrine)
- Sentiment de danger/mort imminent
Assez courant
- Hallucinations auditives (souvent respirations, bruits de pas, voix indistinctes ou bruits de palpitation, grognements)
- Hallucinations visuelles telles que des personnes ou des ombres marchant autour de la pièce
Moins courant
- Sensation de flottement (parfois liée à des expériences de mort imminente)
- Hallucinations tactiles (telles qu'une main touchant ou saisissant)
- Hallucinations agréables (la présence a alors un caractère protecteur et rassurant)
Rares
- Sensation en chute
- Vibrations
- Interaction sexuelle
Solutions au trouble
On ne connaît pas de remèdes pour stopper le trouble mais en faisant disparaître la peur qui accompagne le phénomène, on fait aussi disparaître les expériences désagréables. En général, les épisodes de troubles se déroulent sur une période de temps limitée. Plus l'âge augmente et plus la probabilité de tels troubles diminue.
La meilleure chose à faire, quand le trouble survient, est de se calmer. Une autre technique pour stopper une paralysie du sommeil serait de concentrer son attention sur un point précis et de respirer calmement. Il devrait s'en suivre soit un réveil complet soit le début d'un rêve. Certaines personnes disent également que remuer les yeux d'avant en arrière peut aider. Certains prétendent pouvoir induire un rêve lucide ou une expérience hors du corps (aussi appelé voyage astral) à partir de cet état. !réf. nécessaire
Pour prévenir ces troubles, il faut que vous ayez une bonne hygiène de sommeil : couchez vous à des heures régulières. De même évitez de vous endormir sur le dos. Enfin, essayez de ne pas y penser : bien souvent, c'est parce qu'on y pense que l'on risque d'avoir une paralysie. N'hésitez pas à vous changer les idées en vous couchant, en lisant un livre par exemple. !
Ne pas confondre
avec le cauchemar. Le terme cauchemar est improprement passé dans le langage courant pour désigner le mauvais rêve. Certains l'utilisent encore en faisant référence à son étymologie (Cauquemar). C'est le cas de certains articles traitant de psychiatrie et surtout de psychanalyse. C'est le cas aussi dans l'art.
avec les terreurs nocturnes. La paralysie du sommeil génère des symptômes d'angoisse, de peurs, du même ordre que ceux des terreurs nocturnes (même sémiologie), mais il existe en plus des phénomènes hallucinatoires connexes non décrits dans les terreurs nocturnes (du fait de l'amnésie de ces dernières), ainsi que le souvenir de l'épisode de paralysie. L'angoisse est une conséquence de la paralysie du sommeil, alors que les terreurs nocturnes sont des équivalents nocturnes d'une attaque de panique.
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