mercredi 11 septembre 2013

Naegleria Fowleri : l'amibe mangeuse de cerveau

Naegleria Fowleri, l'amibe mangeuse de cerveau     :



Dix personnes souffrant d’une méningo-encéphalite amibienne primitive causée par le Naegleria fowleri, surnommée « l’amibe mangeuse de cerveau ».
Le Naegleria Fowleri est responsable du décès de dix Pakistanais qui ont succombé à une méningo-encéphalite amibienne primitive (MEAP) causée par cette amibe. Les victimes n’ont pas bénéficié des traitements disponibles tels que l’amphotéricine B administrée par voie orale, en association avec la rifampicine.
C’est à Karachi, la plus grande ville du Pakistan, que les autorités ont donné l’alerte à « l’amibe mangeuse de cerveau » le mardi 9 octobre 2012, précisant qu’une enquête d’urgence a été diligentée après le décès brutal d’une dizaine de personnes en quatre mois.
La compagnie de distribution d’eau et les services sanitaires ont été sommés d’identifier l’origine de l’épidémie de Naegleria Fowleri, une amibe qui s’attaque au cerveau.
Le bilan de l’Organisation mondiale de la santé fait état de 9 morts et d’un cas suspect. Pour l’OMS, le moyen le plus efficace pour garantir en permanence la salubrité de l’approvisionnement en eau de boisson dans les villes et villages du Pakistan serait d’appliquer une stratégie générale d’évaluation et de gestion des risques, couvrant toutes les étapes de l’approvisionnement en eau, du captage au consommateur.
L’OMS précise que la chloration est l’un des moyens les plus efficaces pour lutter contre la présence de Naegleria fowleri les principaux lieux potentiels de contamination.

la paralysie de sommeil




La paralysie du sommeil est le terme employé à la fois pour décrire l'atonie musculaire normale qui apparaît naturellement lors du sommeil paradoxal mais aussi le trouble pendant lequel la conscience est maintenue alors que le corps se paralyse durant l'entrée dans le sommeil (Paralysie hypnagonique) ou lorsqu'il reste paralysé au réveil (Paralysie hypnopompique). Pour différencier la paralysie du sommeil normal et le trouble, on peut se référer au trouble du sommeil comme étant l'éveil pendant la paralysie du sommeil.

La paralysie du sommeil normale

La paralysie normale du sommeil est due à des mécanismes dans le tronc cérébral, en particulier les neurones réticulaires, vestibulaires, et oculomoteurs, qui empêchent les mouvements corporels, bloquent l'influx sensoriel et fournissent au prosencéphale l'activité interne qui caractérise l'activité cérébrale pendant le sommeil paradoxal.
En effet, pendant le sommeil paradoxal, phase pendant laquelle le cerveau est particulièrement actif, l'activité des muscles est bloquée, à part les muscles de la respiration et des yeux. Cela empêche que l'on vive physiquement les rêves, ce qui peut s'avérer dangereux pour soi ou les autres.

Comme les yeux ne sont pas paralysés par ce système, cette exception a été employée pour montrer que le rêve lucide était un phénomène objectivement vérifiable.

Éveil pendant la paralysie du sommeil

On pense qu'environ 25% des gens expérimenteront cet état au moins une fois dans leur vie.

Le Cauchemar, par Henry FuseliLe trouble connu sous le nom de « paralysie de sommeil » se produit quand la conscience est entre un état de sommeil paradoxal et un état d'éveil, mais où la paralysie musculaire est maintenue. Il peut se manifester aussi bien au moment de l'endormissement (état hypnagogique) que du réveil (état hypnopompique). La personne se croit réveillée, mais ne peut bouger. En outre, cet état est habituellement accompagné de certains genres d'hallucinations visuelles et sonores spécifiques, car la conscience est à mi-chemin de l'état onirique et la paralysie crée un état de tension/peur/panique. C'est une sorte de semi-éveil. La personne peut « voir » son environnement mais s'y mélangent les hallucinations oniriques (le rêve peut être défini comme une forme d'hallucination). Elle pourra donc avoir conscience que la porte de sa chambre est réellement ouverte, mais elle verra en même temps un tableau imaginaire à son mur.

La paralysie se produit toujours après un réveil du sommeil paradoxal, car les mécanismes d'inhibition des muscles ne sont pas levés au moment du réveil. Si l'on touche la personne ou l'appelle par son nom le blocage est levé immédiatement. Mais même sans intervention extérieure, l'attaque de paralysie de sommeil se dissipe après quelques minutes.

Causes possibles

On connaît peu de choses sur la physiologie du trouble de l'éveil pendant la paralysie du sommeil. Cependant, certains suggèrent que cela pourrait être lié à l'inhibition post-synaptique de moto-neurones dans la région pontique du cerveau. En particulier, de bas niveaux de mélatonine peuvent stopper le courant de dépolarisation des nerfs, ce qui empêche la stimulation des muscles.

Il y a également une corrélation positive significative entre ceux qui éprouvent fréquemment ce trouble et ceux qui souffrent de narcolepsie. Cependant, diverses études suggèrent que beaucoup — voire la plupart — des gens éprouvent la paralysie de sommeil au moins une ou deux fois dans leurs vies.

Il semble que divers facteurs augmentent la probabilité de paralysie et d'hallucinations :

- Dormir sur le dos ;
- Avoir des horaires de sommeil irréguliers, siestes ;
- Stress important ;
- Changement de style de vie ou d'environnement.
- Certains exhausteurs de gouts, contenant notamment du glutamate de sodium ;
- La lumière ambiante.

Il y a aussi certaines personnes qui tentent volontairement d'accéder à l'état de paralysie du sommeil, car cela peut être utilisé pour déclencher un rêve lucide.

Hallucinations connexes

Ces hallucinations varient généralement selon l'individu, mais certaines sont plus communes à l'expérience que d'autres :

La plus courante

- Peur

Très courant

- Sentir une « présence » (souvent maléfique)
- Pression/poids sur le corps (particulièrement la poitrine)
- Sentiment de danger/mort imminent

Assez courant

- Hallucinations auditives (souvent respirations, bruits de pas, voix indistinctes ou bruits de palpitation, grognements)
- Hallucinations visuelles telles que des personnes ou des ombres marchant autour de la pièce

Moins courant

- Sensation de flottement (parfois liée à des expériences de mort imminente)
- Hallucinations tactiles (telles qu'une main touchant ou saisissant)
- Hallucinations agréables (la présence a alors un caractère protecteur et rassurant)

Rares

- Sensation en chute
- Vibrations
- Interaction sexuelle

Solutions au trouble

On ne connaît pas de remèdes pour stopper le trouble mais en faisant disparaître la peur qui accompagne le phénomène, on fait aussi disparaître les expériences désagréables. En général, les épisodes de troubles se déroulent sur une période de temps limitée. Plus l'âge augmente et plus la probabilité de tels troubles diminue.

La meilleure chose à faire, quand le trouble survient, est de se calmer. Une autre technique pour stopper une paralysie du sommeil serait de concentrer son attention sur un point précis et de respirer calmement. Il devrait s'en suivre soit un réveil complet soit le début d'un rêve. Certaines personnes disent également que remuer les yeux d'avant en arrière peut aider. Certains prétendent pouvoir induire un rêve lucide ou une expérience hors du corps (aussi appelé voyage astral) à partir de cet état. !réf. nécessaire

Pour prévenir ces troubles, il faut que vous ayez une bonne hygiène de sommeil : couchez vous à des heures régulières. De même évitez de vous endormir sur le dos. Enfin, essayez de ne pas y penser : bien souvent, c'est parce qu'on y pense que l'on risque d'avoir une paralysie. N'hésitez pas à vous changer les idées en vous couchant, en lisant un livre par exemple. !

Ne pas confondre

avec le cauchemar. Le terme cauchemar est improprement passé dans le langage courant pour désigner le mauvais rêve. Certains l'utilisent encore en faisant référence à son étymologie (Cauquemar). C'est le cas de certains articles traitant de psychiatrie et surtout de psychanalyse. C'est le cas aussi dans l'art.

avec les terreurs nocturnes. La paralysie du sommeil génère des symptômes d'angoisse, de peurs, du même ordre que ceux des terreurs nocturnes (même sémiologie), mais il existe en plus des phénomènes hallucinatoires connexes non décrits dans les terreurs nocturnes (du fait de l'amnésie de ces dernières), ainsi que le souvenir de l'épisode de paralysie. L'angoisse est une conséquence de la paralysie du sommeil, alors que les terreurs nocturnes sont des équivalents nocturnes d'une attaque de panique. 

samedi 7 septembre 2013

Les 10 secrets des cheveux lisses

Les 10 secrets des cheveux lisses 


1) gardez la main douce avec le shampooing
Les cheveux et l’eau, c’est « je t’aime moi non plus », surtout si on les lessive : frictionnés ou noyés sous un shampooing inadapté, et leurs écailles entrent en rébellion.
Longueurs et pointes perdent leur toucher soyeux et leur brillance miroir.
  Donc :

Pour éviter l’overdose de mousse, on verse deux cuillerées à soupe de shampooing dans une bouteille vide et on la remplit d’eau. On secoue et on verse sur les cheveux gorgés d’eau.
Ensuite, on masse doucement, du bout des doigts, le cuir chevelu, puis on prend les longueurs à pleines mains et on les presse dans les paumes.
Important également, la formule du soin lavant. Au choix : à base de céramides, d’acides lactiques qui colmatent et reconstituent la structure du cheveu. Ou bien sous forme de baumes sans sulfate, ni silicone, ni paraben et aux effets caresse.
Passage obligé, le soin lissant après pour gainer, dompter la fibre et faciliter le coiffage.
  Shopping list :
Shampooings : 
- Phytokératine, Phyto 
- Absolut Repair Cellular, Série Expert, L’Oréal Professionnel 
- Chroma Sensitive, Kérastase 
- Réveil’Color, Dessange

Soins lissants : 
- Shusu Sleek, Shu Uemura Art of Hair
- À la Maca, Martine Mahé 
- Duo Combleur & Réparateur, Dessange 
- EverSleek, L’Oréal Paris
 2) apaisez le cuir chevelu irrité
Stress, brush et colo à répétition, le cuir chevelu crie au feu, les cheveux deviennent raplapla, incoiffables.
Donc :
On s’offre une cure de repos, sur quinze jours, avec un shampooing et un soin apaisants, allégés en tensio-actifs et enrichis en actifs calmants.
On garde ce rituel une fois par semaine, en alternant avec ses produits habituels.
Shopping list :
Shampooings : 
- Apaisant, Nodé A, Bioderma 
- Astera, René Furterer

Soins : 
- Crème aux fleurs, Leonor Greyl
- Essential Drops Apaisant, Shu Uemura Art of Hair
- Lotion capillaire au romarin, Weleda 
- Soin du cuir chevelu, Head & Shoulders

3) nourrissez-les comme il faut

OK, les hydrater est essentiel pour qu’ils restent souples et brillants, mais l’effet « filles perdues, cheveux gras » à cause des soins nourrissants trop et mal appliqués, en racine, on arrête tout de suite.
Donc : 
Les huiles végétales ultra-nourrissantes, riches en vitamines et acides gras, lissent les frisottis, renforcent les cheveux, les font briller tout en les laissant soyeux et légers.
Au menu : argan, jojoba, noix de coco, palme ou mangue.
On applique goutte après goutte sur cheveux secs, avant ou après le shampooing, et uniquement sur les longueurs et pointes.
Une astuce pour ne pas « déborder » : faire une queue-de-cheval haute sur la tête puis appliquer.
Et si les cheveux ont la paille attitude ? On les attache en chignon, on enduit d’huile et on plonge dans un bain chaud ou bien on file au hammam.
Trente minutes plus tard, on lave et on rince à l’eau fraîche.
Attention : ne jamais appliquer de l’huile avant de passer le lisseur : risque de brûlures.
Shopping list :
Huiles : 
- Mythic Oil, L’Oréal Professionnel
- Spray Brillance, Orofluido
- Nutrition intense, Le Petit Marseillais 
- Mangue, Klorane 
- Palme, Leonor Greyl 
- Macadamia, Opalis


4) soignez le séchage

Le brushing ou les plaques sur cheveux mouillés, on évite : l’eau étant un super-conducteur de chaleur, la kératine et les écailles entrent en ébullition, la masse capillaire double de volume, à la lionne.
  Donc :
On opte pour l’essorage doux.
Après le shampooing, on enlève l’excédent d’eau, sans tordre les cheveux façon tee-shirt mouillé, mais en les pressant doucement entre les paumes, de la racine aux pointes.
Puis on les enroule dans une serviette microfibre déposée quelques minutes sur le radiateur ou passée 50 secondes au micro-ondes.
On garde ce turban le temps de se maquiller, pour absorber un max d’humidité.
Objectif ? Des cheveux quasi secs au moment du coiffage.
   Shopping list :
Serviettes en microfibre Light chez Go Sport et Domyos chez Decathlon.

5) utilisez une thermoprotection

Sur le principe, nos cheveux n’aiment pas trop qu’on modifie leur nature. Ils savent mieux que nous que la chaleur du sèche-cheveux ou du lisseur, ça brûle, déshydrate les longueurs et, peu à peu, les dévitalise jusqu’à les rendre cassants, ternes et hérissés.
Pas convaincue ? Imaginez l’état d’une éponge imbibée d’eau qu’on laisse sécher au soleil. Eh bien les cheveux, c’est pareil.
  Donc :
On respecte les températures conseillées par les dermatologues : 54?°C pour un séchoir (touche médium) et 180?°C pour un lisseur.
Et surtout, on a le réflexe thermoprotection avec ces produits de précoiffage concentrés en actifs, nourrissants et réparateurs, qui s’activent à la chaleur.
Attention à ne pas les confondre avec les thermolissants qui, eux, aident au coiffage mais n’ont aucun pouvoir protecteur.
On vaporise cinq six pulvérisations (à 30?cm des cheveux) si c’est un spray ou on applique une noisette max si c’est une crème, sur cheveux essorés et on répartit sur toutes les longueurs avec un peigne.
Shopping list :
 Shopping list :
Sèche-cheveux : 
- Salon Dry Pro, 2 300?W, Philips 
- Satin Hair Colour, Braun

Protecteurs thermiques : 
- Pre Tool, Style Masters, Revlon Professional
- Fluide Thermo Design, Jean-Marc Maniatis au CCB
- Nectar Thermique Soin nutritif, Kérastase
- Extreme Anti-Snap, Redken

6)  lissez avec les bons outils

C’est une technique, le lissage, mais sans les bons outils, c’est la cata.
On résiste aux plaques bon marché dont le revêtement céramique est pratiquement inexistant.
Au bout de deux mois, elles finissent par accrocher, absorbent tous les produits de coiffage, deviennent poreuses et abîment un peu plus les cheveux.
Et stop au lissage frénétique : c’est le passage répété du lisseur sur la même mèche qui la fait, littéralement, cuire.
  Donc :
On dit oui à la céramique de qualité, à la température constante et aux plaques ayant reçu un traitement spécifique type « Sublim Touch » ou « Advanced Ceramic Ultimate » qui les polissent à l’extrême ou encore « NanoSilver » qui leur permet de s’autodésinfecter grâce aux particules d’argent.
D’une part elles dureront plus longtemps, d’autre part elles n’accrocheront pas la fibre.
Mais surtout la céramique, la vraie, dégage des ions négatifs qui resserrent les écailles du cheveu et amplifient la brillance.
Pour bien faire, on prend des mèches de taille moyenne (1 à 2?cm de diamètre), et on lisse, toujours perpendiculairement au cuir chevelu, de la racine aux pointes, en commençant par la nuque et en remontant vers les mèches de surface.
 
Si on prend son temps, un seul et unique passage suffit pour un résultat waouh.
Shopping list :
Lisseurs : 
- Pearl, Remington 
- Boucleur ST230 Babyliss 
- Gold Max Styler, Ghd 
- ProCare Kératine, Philips

7) offrez-vous la it-brosse à brushing

Pourquoi ? La brosse ronde ne fera pas l’affaire : sa forme crée naturellement du volume et là, maintenant, on veut du lisse.
  Donc :
On choisit un modèle plat monté sur coussin d’air, avec des picots en sanglier. S’ils sont mixés avec des picots en nylon, c’est encore mieux car ils vont limiter l’électricité statique.
Idéale, la brosse avec deux hauteurs de poils différentes pour à la fois démêler et lisser.
Le bon geste : d’abord sécher aux doigts, puis faire glisser la brosse de la racine à la pointe en suivant le mouvement avec le sèche-cheveux, embout vers le bas pour éviter d’ouvrir les écailles.
  Shopping list :
Brosses plates 

8)donnez du mouvement

Pourquoi ? L’ultra-raide, c’est fini : ça durcit les traits et alourdit le bas du visage.
Qui a besoin de ça ?
  Donc :
On suit la tendance remarquée sur tous les red ­carpets : le lisse wavy.
Pour ne pas y passer trois heures, on ruse : une fois les cheveux bien brushés (brossés de la racine à la pointe avec le sèche-cheveux qui suit le mouvement de la main), poser des rouleaux autochauffants sur quelques mèches de recouvrement. Laisser quelques minutes, dérouler et détendre aux doigts.
L’astuce brillance et fixation pour faire durer toute la nuit : un pschitt de laque direct sur la brosse à cheveux pendant le brush.
  Shopping list :
- Coffret rouleaux chauffants, Babyliss 
- Coffret bigoudis chauffants, Protect & Shine Remington

Fixants : 
- Laque Réparation 1-2-3 Long Repair, Nivea
- Laque Effet Soie .

9) mefiez-vous des défrisages japonais ou brésiliens "maison"

D’abord, les éviter carrément si on a les cheveux colorés : c’est la garantie de les « frire » et de devoir tout couper.
D’autre part, interdiction de se laisser tenter par une promo d’une marque inconnue sur le net : la formule peut être hyper-agressive pour les cheveux et le cuir chevelu.
  Donc :
Si vraiment on est tentée, on se fie aux kits de lissage à domicile testés et approuvés par de grandes marques.
Au choix : le japonais (un vrai raide) ou le brésilien (plus ondulé) s’inspirent des techniques de salons, mais les formules d’aujourd’hui sont adaptées au home made, plus douces (sans formaldéhyde), sans risque de se brûler les cheveux, et avec des temps de pose très acceptables, entre quarante-cinq minutes et deux heures selon les modèles.
Le résultat dure entre trois et six semaines.
Si on veut un résultat plus éphémère ? On teste ce spray contenant des polymères thermoactifs à vaporiser sur cheveux humides avant de brusher, capables d’éliminer les frisottis pour trois jours.
On a les cheveux afro ? On opte pour des kits défrisants, spécifiques cheveux épais ou crépus, mais soft ! La mention « sans soude » est un bon indice pour savoir où l’on va.
  Shopping list :
Kits :
- Lissage brésilien (trois semaines) ou japonais (six semaines) Jean Louis David 
- Brésilien, Kéraline 
- Spray 3 Days Straight, Frizz-Ease, John Frieda.

Pour cheveux afro : 
Complexe Défrisant cheveux normaux, épais, résistants, Phytorelaxer, PhytoSpecific.

10) défiez la pluie

C’est le pire ennemi du raide, comme tout ce qui contient de l’eau. On se méfie donc du bain trop chaud, de la douche qui fait vapeur, du sport, du hammam, tout ce qui anéantit l’opération lissage du matin.
Mais comme on ne peut pas vivre dans une bulle, on suit quelques principes de base.
  Donc :
Oui à l’ultra-séchage. Pas d’à-peu-près, que l’on soit sèche-cheveux ou plaques, si on a tendance à « moutonner », on doit éliminer jusqu’à la dernière microgoutte d’eau de ses cheveux avant de sortir.
Seconde étape : les sérums antifrisottis. À utiliser avec modération, car ils sont souvent riches en silicones et finissent par alourdir la coupe.
Uniquement en cas d’urgence, on suit la prescription des pros : une à deux pressions maxi, à verser au creux des mains puis à faire glisser sur les longueurs et pointes, les polymères vont gainer la fibre et limiter l’effet de l’humidité.
Et si vraiment les cheveux ne les supportent pas, place aux laques « sèches » qui fixent durablement sans agents mouillants.
  Shopping list :
Sérums : 
- AntiFrizz, La Biosthétique 
- Ultra Lissant, HIP chez Sephora
- EverSleek, L’Oréal Paris
- Mirorr Polish, Wella Professionals
- Polisseur Anti-Frizz, Liquid Gloss, Sebastian
- Gloss Serum, Fabio Salsa

Laques : 
- Infinium, L’Oréal Professionnel
- Spray Maxxed-Out, Bed Head Tigi


lundi 2 septembre 2013

L’huile d’olive : anti-cholestérol et anti-gueule de bois

L’huile d’olive : anti-cholestérol et anti-âge

    Grâce à ses acides gras mono-insaturés et ses antioxydants (flavonoïdes, polyphénols, vitamine E), l’huile d’olive a bien mérité sa réputation de protectrice du système cardio-vasculaire et d’alliée contre le mauvais cholestérol. Elle s’illustre aussi dans le domaine de la beauté où ce sont ses acides gras qui prodiguent tout ce qu’il faut d’hydratation à notre peau et même nos cheveux. Elle est surtout un bouclier anti-âge efficace. Elle protège en effet la peau des agressions extérieures et favorise le ralentissement du vieillissement cutané.
L’huile d’olive : un anti gueule de bois
Pour parer les réveils difficiles après une nuit bien arrosée, on peut boire beaucoup d’eau et prendre une cuillère à soupe d’huile d’olive. Cela devrait ralentir le passage de l’alcool dans le sang et jusqu’au foie. Ce remède de grand-mère anti-gueule de bois n’a toutefois pas été prouvé scientifiquement.
L’huile d’olive : d'anti-douleur à coupe-faim
L’huile d’olive : un anti-douleur naturel
Et si on zappait les médicaments anti-douleur pour passer à l’huile d’olive ? Non ce n’est pas un gag, l’huile d’olive aurait bien des vertus antalgiques. L’huile d’olive contiendrait de l’"oléocanthal ", un composant qui aurait la même action anti-inflammatoire que l’ibuprofène, médicament couramment utilisé pour soulager la douleur.
Bon, c’est vrai, l’huile d’olive ne saurait être aussi efficace que son voisin l’ibuprofène : 50 g d’huile d’olive seraient nécessaires à apaiser un dixième de la douleur traitée par l’ibuprofène.
L’huile d’olive : un bon anti-toux
On connaissait les vertus apaisantes du miel pour la toux nocturne, du sirop de thym pour la toux sèche. Et bien l’huile d’olive a toute sa place dans la famille des recettes naturelles qui calment la touxSi on est sujette aux crises de toux surtout la nuit, on pense à prendre une cuillère à soupe d’huile d’olive avant de se mettre au lit.

L’huile d’olive, aussi comme coupe-faim
L’huile d’olive aiderait à combattre les petits creux. L’acide oléique, une substance contenue dans cette huile, diminue les sensations de faim et les grignotages intempestifs. Quand on se sent à deux doigts de craquer pour une sucrerie, l’huile d’olive serait plus forte que le thé ou la tisane pour contrôler ses pulsions. Encore faut-il avoir une bouteille sous la main quand on est au bureau par exemple…

l'hormone du bonheur ? c'est quoi !!!

   
          Les sensations de joie ou de chagrin, que nous éprouvons, sont intimement liées à l’action de certaines hormones. Elles sont également gouvernées en bonne partie par une détermination génétique. Mais elles sont aussi, et fort heureusement, le produit de nos interactions constantes avec l’environnement. 
Le gaba, est le principal neurotransmetteur inhibiteur. L’Acétyl choline est le principal neurotransmetteur stimulateur. « Le bonheur », ou du moins la joie, correspondent sur le plan chimique, à l’action de la sérotonine par exemple. 

La sérotonine est un neurotransmetteur identifié parmi plusieurs milliers, encore inconnus, et dont on a pu étudier les effets corporels et cognitifs. La sérotonine agit de façon complexe, elle a une action inhibitrice, c'est-à-dire qui participe au déclenchement du sommeil et à la thermorégulation, d’où cette sensation de paix intérieure et d’apaisement. Elle favorise une représentation positive du monde et des choses. La dopamine, elle, agit comme un stimulateur, on est agité, euphorique. C’est aussi une forme de « bonheur ». 
Le fait est que, nous sommes effectivement, inégaux devant le bonheur. La production de ces neurotransmetteurs obéit à un déterminant génétique. Mais fort heureusement aussi, le cerveau est un organe qui est perpétuellement en chantier. C’est ce qu’on appelle la plasticité cérébrale. Elle est maximale à deux phases clés, la petite enfance et l’adolescence. 
La plasticité cérébrale signifie que le cerveau change de configuration au fur et à mesure de notre histoire, de nos expériences et de notre vécu. Des circuits donnés de neurones, sont imprégnés, et renforcés, au fur et à mesure d’une expérience donnée, qui va  correspondre à un style cognitif, une façon de penser ou de voir les choses. Mais encore et c’est tout autant, si non plus important, cette expérience qui va façonner nos réseaux de neurones, est aussi liée un style affectif. La façon dont nous avons été plus au moins aimé, pendant l’enfance surtout, la façon dont nos proches, nos parents se sont aimés, ou mal aimés, etc. 
En somme, la plasticité cérébrale, c’est la bonne nouvelle qui veut dire que tout est possible, si on y croit, et si on s’y met. S’y mettre, c’est se donner les moyens pour changer quelque chose en nous-mêmes, car même si une détermination génétique est bien là, une modification de notre « matériel cognitif » est possible, grâce aux différentes expériences vécues, et à notre volonté d’aller dans un sens plutôt que dans un autre. 

Le circuit de neurones, ou le style affectif, dont on ne veut plus …Etre malheureux en amour par exemple, par ce que trop fusionnel, trop dépendant de l’être aimé, peut être littéralement effacé. Il peut dégénérer, s’il n’est plus utilisé. La plasticité cérébrale procède justement par auto-renforcement via l’usage. Autrement dit : Un circuit de neurones souvent activé, va être d’autant plus déterminant, que quand il est de moins en moins activé (ou utilisé). Il finit par dégénérer : Disparaître tout simplement.  
Alors, soyez heureux, ca ne dépend que de vous-même, renforcez en vous les expériences positives, et ne ruminez pas le passé, ou les mauvaises expériences. Ca passera et ca s’oubliera alors tout seul. 

Le diabète insulinodépendant (DID) ou diabète de type 1

Le diabète insulinodépendant (DID) ou diabète de type 1

Le diabète insulinodépendant représente 10 à 15% des cas de diabète. Il survient le plus souvent chez un sujet non obèse, avant l'âge de 30 ans.

Mécanismes

Le rôle de l'auto-immunité dans la survenue du diabète de type 1 est certain. On retrouve souvent des anticorps anti-ilôts de Langerhans, anticorps qui attaquent les cellules du pancréas fabriquant l'insuline La réaction auto-immune est déclenchée par des facteurs environnementaux encore mal connus comme les toxiques ,les virus, etc. D'ailleurs, le diabète de type 1 est souvent associé à d'autres maladies auto-immunes (thyroïdite de Hashimoto, maladie de Basedow, myxoedème idiopathique, maladie d'Addison, maladie de Biermer, vitiligo, maladie coeliaque, etc.).
Il existe une prédisposition génétique au diabète de type 1 liée à certains gènes du système HLA situé sur le bras court du chromosome 6.
L'histoire naturelle du diabète de type 1 peut se schématiser de la façon suivante : chez des sujets prédisposés génétiquement, les cellules bêta du pancréas sont attaquées par des facteurs extérieurs lors de la phase prédiabétique. Cette phase peut dure plusieurs années. Les fonctions de sécrétion de l’insuline s'altèrent alors progressivement et discrètement et la tolérance au glucose s'affaiblit. Ces anomalies sont probablement réversibles, du moins dans certains cas. Le diabète de type 1 finit par se révéler soit subitement à la faveur d'un facteur extérieur, soit progressivement par réduction, au dessous du seuil critique (20%), du nombre de cellules ß Langerhansiennes fonctionnelles.
L'hyperglycémie consécutive à un défaut d'insuline joue un rôle aggravant : elle épuise les cellules ß restantes et entraînant une diminution de la sensibilité périphérique à l'action de l'insuline.
On peut donc obtenir des rémissions sous l'effet de traitements immunosuppresseurs (ciclosporine) au tout début clinique du diabète de type 1 ou à la suite d'une stricte normalisation glycémique. Une prévention sera sans doute possible. A l'avenir, la mise en route d'un traitement immunosuppresseur dès la phase prédiabétique - lorsque le nombre de cellules ß détruites est encore limité - rendra la prévention possible
Les signes de la maladie
Les symptômes du diabète dans sa forme typique sont :
Une soif vive (polydipsie) ;
Des urines abondantes (polyurie) ;
Une fatigue ;
Un amaigrissement ;
Des douleurs abdominales ;
Des infections.
Si on tarde à traiter par insuline, il y a un risque d’acidocétose et de coma.
Sur le plan biologique, glycémies à jeun et postprandiale (après les repas) sont trop élevées.

Traitement

Le traitement associe régime et médicaments hypoglycémiants.

A) L'ALIMENTATION DU DIABÉTIQUE

Actuellement, on ne parle plus de "régime diabétique" mais d'alimentation adaptée aux diabétiques. En effet, le diabétique peut, à quelques détails près, s’alimenter normalement, à condition que cette alimentation soit équilibrée.
Les objectifs recherchés sont au nombre de trois :
  • Assurer un équilibre nutritionnel correct ;
  • Eviter des variations trop importantes de la glycémie : il faut " mesurer " les glucides et adapter sa dose d’insuline rapide à chaque repas ;
  • Corriger les erreurs diététiques accélérant l'athérosclérose.
La prescription diététique se fait par rapport aux habitudes du patient. Il est primordial de garder ou de ramener le poids à la normale
La répartition calorique globale recommandée est la même qu’en cas de diabète non-insulino dépendant :
  • 45 à 50 % de l'apport énergétique sont fournis par les glucides, que le régime soit normocalorique ou hypocalorique ;
  • 35 à 40 % de l'apport énergétique sont apportés par les lipides ;
  • 15 à 20% par les protides.
Les féculents ne sont pas supprimés mais la quantité doit être évaluée à chaque repas. Pour que l'alimentation n'apporte que 30% de lipides, le diabétique devra :
  • Choisir des aliments maigres ;
  • Effectuer des cuissons sans matières grasses : à l'eau, à la vapeur, au four, au gril ou dans les poêles à revêtement antiadhésif ;
  • Privilégier les huiles de tournesol, de maïs ou de pépins de raisin et les réserver pour les salades ;
  • Augmenter la quantité de poissons ;
  • Réduire l'ingestion de graisses saturées pour obtenir la diminution du taux de cholestérol, l'athérosclérose étant l’un des principaux facteurs de mortalité chez le diabétique.
Pour lutter contre l'hypertension artérielle, une restriction modérée en sel est recommandée.
Quant aux glucides, le diabétique doit les avec attention. Le régime hypoglucidique n'est plus conseillé car il entraîne une augmentation néfaste des lipides à long terme.
Il faut privilégier les glucides qui ont le pouvoir hyperglycémiant le plus faible : on conseille les lentilles, les pois cassés, les haricots secs en alternance avec les pommes de terre, les pâtes, le riz, la semoule, les pois chiche et les céréales. Le sucre reste interdit en dehors des repas. Un dessert sucré peut être pris à la suite d'un repas complet comprenant des lipides, des protides et des glucides. La régularité des apports glucidiques et leur répartition dans la journée sont primordiales quand le diabétique est traité par 2 injections d’insuline semi-lentes. La répartition est variable d'un patient à l'autre et dépend de l'activité physique, des contraintes socioprofessionnelles, du type d'insuline utilisé, du cycle glycémique, etc. Mais en tout état de cause, tout repas, ou toute collation, doit comporter des protides, des lipides et des glucides. Le fruit ne représente donc pas la collation idéale.
Les fibres
Elles n'ont aucun rôle nutritif mais sont obligatoires. Mélangées aux aliments, elles ralentissent l'absorption des glucides, diminuent le taux de cholestérol et régularisent le transit intestinal. Légumes verts (poireaux, épinards, salsifis, céleri, bettes, fenouils, asperges), fruits avec peau, pain complet, pain au son, flocons de céréales, farine complète ou de seigle, riz brun complet et légumes secs (pois, fèves, lentilles, haricots secs) sont donc nécessaires.
Les édulcorants et produits de régime
Deux types d'édulcorants ("adoucissants") sont utilisés dans l'industrie alimentaire :
  • Les édulcorants de synthèse comme la saccharine et l’aspartame se trouvent dans les boissons dites " light " et dans les yaourts. Ces édulcorants, chimiques ou végétaux, ne sont pas nutritifs ;
  • Les édulcorants de masse (ou de charge). Ce sont des polyols (sorbitol, mannitol, maltilol, xylitol, sirop de glucose hydrogéné ou lycasin). Caloriques, on les trouve dans les chewing-gum "sans sucre" (la mention "sans sucre" au singulier signifiant, en France, "sans saccharose"), dans les chocolats et bonbons "sans sucre" ou "sans sucre cariogène". Il faut savoir qu'un sucre "non cariogène" peut apporter des glucides et des calories.
Le fructose a une place à part et seul un sujet diabétique très bien équilibré peut en consommer modérément. Il est source de calories et n'est pas un sucre "allégé".
Les produits dits "de régime" sont très nombreux. Une lecture soigneuse des étiquettes est alors recommandée. Certains de ces produits sont allégés en glucides mais enrichis en lipides ou en autres nutriments et sont au final normalement caloriques. On trouve sur le marché des produits édulcorés avec un mélange soit d'édulcorants de synthèse et d'édulcorants de masse, soit d'édulcorants de synthèse et de fructose, soit d'édulcorants de synthèse et de saccharose…L'étiquette mentionne parfois le terme "hypoglucidique" ou "pour diabétique". Le consommateur doit dans ce cas vérifier la valeur énergétique des produits et leur taux de glucides.
Quelques particularités
La régularité des horaires de repas est un facteur important d’équilibre glycémique. En cas d'activité sportive, le régime doit être adapté. La ration énergétique totale et donc la ration glucidique seront augmentées. Une collation supplémentaire avant et après l'effort est souhaitable.
En cas de maladie intercurrente, le patient diabétique ne doit pas sauter de repas. Les glucides seront pris sous forme d'aliments facilement assimilables (potages de céréales, biscottes, purées, pâtes, riz, compotes, tisanes sucrées...).

B) LE TRAITEMENT PAR INSULINE

L'insuline est le seul médicament du diabète insulinodépendant. Sulfamides et biguanides n'ont aucun intérêt en dehors de la période initiale de rémission éventuelle. Depuis une dizaine d'années, les techniques de fabrication et de purification de l'insuline ont été révolutionnées. Actuellement le moyen le plus simple est le stylo à insuline. Ainsi, il permet une injection très facile et pratiquement indolore. Le dosage est uniformisé : 100 unités par ml.
A l’avenir, l’objectif est d’imiter au mieux la sécrétion physiologique d'insuline, à savoir une diffusion massive au moment des repas et en dehors des repas.
Actuellement, un nombre d'injections quotidiennes élevé permet un équilibre glycémique fin mais impose de fortes contraintes aux patients.
Le médecin devra donc choisir comme schéma thérapeutique un compromis entre l'objectif souhaitable et les contraintes acceptables par le client. L'acceptation d'une insulinothérapie très intensive (dite "optimisée") nécessite plus de trois injections quotidiennes d'insuline et plus de trois contrôles de la glycémie. Ces dernières années, les progrès de l’autosurveillance et l'avènement des stylos à insuline ont simplifié cette insulinothérapie.
L'insulinothérapie par pompe
C'est le traitement imitant le mieux la sécrétion physiologique d'insuline. L'insuline est perfusée de manière continue à l'aide d'un pousse-seringue miniaturisé portable à piles. Le débit de base est modifiable et des suppléments de dose sont prévus au moment des repas. Développé aux alentours des années 1980, ce traitement par pompe s'est imposé depuis 1985. L'infusion d'insuline se fait par voie sous-cutanée ou intrapéritonéale.
Les indications médicales de la pompe à insuline sont :
  • Le diabète très instable ;
  • Les femmes désireuses de débuter une grossesse ;
  • Les patients souffrant de complications oculaires ou rénales graves.
Il existe aussi des indications socio-économiques prenant en compte des critères d’activité et de variabilité des horaires. Ce traitement est totalement gratuit pour le patient diabétique (aussi bien la pompe que les consommables). Toutefois, seul un service spécialisé peut le prendre en charge.

C) LES TRAITEMENTS ASSOCIÉS

L'exercice physique est indispensable : on conseille un minimum hebdomadaire de trois séances d'activité physique de deux heures chacune ;
Le médecin doit traiter l'hypertension artérielle et l'hypercholestérolémie associées ;
Le patient doit impérativement arrêter de fumer.

D) LES PERSPECTIVES D'AVENIR

Le pancréas artificiel
Des pancréas artificiels existent depuis 1980. Ces grosses machines comprennent :
  • Une analyse de la glycémie par électrode à glucose ;
  • Un logiciel capable d'intégrer les valeurs de glycémie et de programmer une quantité d'insuline en fonction des algorithmes physiologiques ;
  • Une pompe à perfusion d'insuline.
Ce type d'appareil très cher, environ 100 000 Euros, est utilisé en milieu hospitalier pour la recherche. Le pancréas artificiel miniaturisé implantable fait actuellement l'objet d'importants travaux.
Les greffes de pancréas
Le développement depuis 1984 des traitements immunosuppresseurs (ciclosporine, sérum anti-lymphocytaire) a relancé la recherche sur la transplantation pancréatique.
Les greffes d'îlots de Langerhans
Les difficultés de conservation du pancréas, actuellement limitée à 6 heures après le prélèvement, et le recueil d'organe posent de véritables limites à la greffe de pancréas. Les greffes d'îlots de Langerhans consistent à isoler et purifier les îlots de tissu endocrine. On les implante alors dans un site de l'organisme où l'insuline est délivrée par voie portale (foie et cavité péritonéale).
Tous les diabétiques insulinodépendants estiment que la piqûre d'insuline bi ou triquotidienne est fastidieuse. C’est pourquoi d'autres modes d'administration de l'insuline sont à l'étude. Le problème majeur reste celui de l'absorption. En effet, l'insuline se dégrade dans l'estomac et le duodénum. Il est dès lors nécessaire de trouver un mode d'absorption :
  • Soit en dehors : la muqueuse nasale ;
  • Soit au delà : la muqueuse intestinale ou rectale.
Pour ces sites d'absorption possibles, plusieurs difficultés sont non résolues :
Pour la voie orale, certains auteurs ont proposé de protéger l'insuline des sucs gastriques en l'encapsulant dans des liposomes ou en l'associant à un surfactant dans une capsule de gélatine entourée d'un polymère acrylique ;
Pour la voie rectale, la biodisponibilité est encore très insuffisante car un dosage précis est indispensable ;
En ce qui concerne la voie nasale, des progrès sont en cours mais le risque d'irritation nasale n'est pas encore résolu.
La voix pulmonaire, par inhalation, est beaucoup plus prometteuse et son efficacité est démontrée.
Il s’agit là d’espoirs thérapeutiques quant à l’acceptabilité du traitement du diabète insulinodépendant.

Surveillance du diabète

Elle est pratiquée régulièrement par le médecin et quotidiennement par le patient lui-même.

A) SURVEILLANCE MÉDICALE

Le médecin demande périodiquement des examens qui le renseignent sur :
  • L'équilibre métabolique du diabète ;
  • L'existence de troubles associés présentant un risque d’aggravation du risque vasculaire ;
  • L'existence, la gravité et l'évolutivité des complications dégénératives.
La surveillance de la tension artérielle est fondamentale. Toute élévation des chiffres (TA supérieure à 140/80 par exemple) signifie un risque accru de souffrances oculaires et rénales. Sa constatation conduit le médecin à prescrire des mesures hygiéno-diététiques (telles que la correction du poids et la suppression de l'alcool) et des médicaments antihypertenseurs (inhibiteurs de l'enzyme de conversion).
Des marqueurs biologiques de l'équilibre métabolique sont disponibles :
L’hémoglobine glyquée (HbA1C) renseigne sur l’équilibre glycémique au cours des 120 derniers jours. C'est l'examen de référence. Le résultat normal est inférieur à 6 % d'hémoglobine A1C. En cas de traitement insuffisant, le résultat est supérieur à 7,5% et peut aller jusqu'à 12% ;
La fructosamine renseigne sur l'équilibre glycémique au cours des deux semaines précédentes.
Le bilan lipidique fait partie intégrante de la surveillance du diabétique :
  • Le diabète mal équilibré favorise l'hyperlipidémie (cholestérol et triglycérides) ;
  • L'hypercholestérolémie est un facteur de risque vasculaire dont les effets se conjuguent à ceux de l'hyperglycémie et de l'hypertension artérielle pour favoriser l'apparition de maladies cardiovasculaires ;
  • Toute réduction du taux de cholestérol sanguin entraîne une diminution de la morbidité vasculaire et même la régression des plaques d'athérome ;
  • Le cholestérol total doit être inférieur à 2 g/l (surtout le LDL-Cholestérol ). Si sa valeur est légèrement supétieure au seuil (entre 2 et 2,60 g/l), le risque athérogène est mieux apprécié par le dosage de l'apolipoprotéine B que par le dosage de l'HDL-cholestérol. Toute hyperlipidémie doit être traitée par médicaments hypolipémiant et grâce aux conseils alimentaires.
La recherche de traces d'albumine (microalbuminurie) est essentielle car la mise en évidence de ce dernier témoigne d'un risque évolutif certain. Non seulement la microalbuminurie représente le premier signe de la néphropathie diabétique (atteinte rénale) mais la mortalité cardiovasculaire est aussi très augmentée en cas de protéinurie. La microalbuminurie témoigne d'une élimination urinaire d'albumine comprise entre 20 et 200 µg/ml. Elle est alors insuffisante pour positiver une bandelette Albustix mais témoigne toutefois d'une hyperfiltration glomérulaire pathologique. Cette anomalie est réversible avec l'amélioration de l'équilibre glycémique.
On peut résumer ainsi la surveillance :
  • Tous les 3 mois, prise de la tension artérielle, glycémie, hémoglobine glyquée ou fructosamine, cholestérol total, triglycérides (apolipoprotéine B ou HDL-cholestérol), microalbuminurie et uroculture ;
  • Tous les ans, électrocardiogramme, radiographie du thorax, examen ophtalmologique ;
  • A intervalle espacé et selon les besoins, angiofluorographie rétinienne, électrocardiogramme d'effort, scintigraphie du myocarde, Doppler des membres inférieurs et écho Doppler des carotides, etc.

B) SURVEILLANCE PAR LE PATIENT

Le meilleur surveillant du diabète est le patient lui-même. Lui seul peut adapter son traitement au jour le jour. La surveillance repose sur des contrôles de glycémie sur sang capillaire. Les recherches de sucre et d'acétone dans les urines présentent aussi leur intérêt car ces paramètres renseignent sur la fonte des lipides (lipolyse) et donc sur le risque d'acidocétose (acétonurie) en cas d’hyperglycémie sévère supérieur à 3g/l. L'autosurveillance de la glycémie est la méthode idéale grâce aux progrès récents: autopiqueurs, bandelettes, lecteurs électroniques.
Les stylos autopiqueurs permettent, avec une douleur très atténuée, l'obtention d'une goutte. Ces autopiqueurs sont remboursés au tarif interministériel des prestations sanitaires (TIPS). Le patient se pique le majeur, l’annulaire et l’auriculaire, de préférence au niveau des faces latérales peu innervées. Un prélèvement au lobe de l'oreille est également possible. La goutte se sang est ensuite déposée sur une bandelette ou une électrode. Différents lecteurs électroniques sont disponibles. Ils permettent de déterminer automatiquement la glycémie à partir de la couleur de la bandelette ou d’après le courant produit par l’electrode.

Réalisation pratique de l'autosurveillance

Le contrôle des glycémies avant le repas est le plus important. Le contrôle postprandial (après les repas) permet de réguler l’insuline rapide administrée avant les repas. Le nombre de contrôles quotidiens est fonction du nombre d'injections d'insuline et des objectifs glycémiques.

Adaptation des doses d'insuline

Le patient doit être capable, à partir des taux de glycémie capillaire, de modifier les doses d'insuline qu'il doit s'injecter. Il doit analyser l'évolution des glycémies sur un créneau horaire de la veille pour déterminer la dose d'insuline à injecter le jour même. Il doit néanmoins tenir compte de la glycémie au moment de l'injection pour moduler un peu la dose prévue. Cette éducation fait partie du rôle de l'équipe médicale.